Mise à jour le 23 juin 2022
Publié le 20 juin 2022 Mis à jour le 23 juin 2022

Son sujet de thèse, sous la direction d'Émilie Lanciano, porte sur le dialogue sociale dans les coopératives, et particulièrement sur les Coopératives d’Activités et d’Emplois (CAE). Doctorant en sciences de gestion au sein de l’Université Lumière Lyon 2 et du laboratoire Coactis, il fait partie du collectif Autogestion(s) qui siège au conseil de la Chaire ESS. La Manufacture Coopérative est aussi partenaire de la recherche.

Pourquoi avoir choisi de vous former à l’ESS ?

S. H. : L’ESS est pour moi une évidence. J’ai un parcours professionnel atypique, après avoir travaillé près de 10 ans dans l’industrie, je me suis tourné vers un travail « qui a du sens »  dans une coopérative de la région lyonnaise (AlterConso). J’y suis resté 13 ans. Cette expérience m’a montrée comment l’ESS et particulièrement les coopératives permettent de s’approprier l’organisation et son fonctionnement.

Après 10 ans de travail au sein de cette coopérative, il m’a paru important de conceptualiser les apports empiriques que cette expérience m’avait offerte. J’ai donc commencé le master ESS en formation continue en 2018.

 

Qu’est-ce que la formation vous a apporté, ce que vous en retenez ?

S. H. : Cette formation a été une prise de hauteur, une montée en généralité sur un certain nombre de points et de disciplines.
  • sur l’ESS en général, son histoire, ses acteur.ices institutionnel.les, sa place dans l’économie globale, en France, en Europe ;
  • en économie, sur les modèles économiques de l’ESS, par des approches diverses : par le territoire, par la justice sociale et des inégalités, par l’écologie et de développement durable, par l’analyse financière, par l’évaluation de la performance ;
  • en sciences de gestion et en particulier sur l’entreprenariat social, la gestion des ressources humaines, la gouvernance, le management stratégique ;
  • en sociologie, plus particulièrement en sociologie des organisations.

Très trans-disciplinaire, cette formation balaye largement le monde de l’ESS. Pour ma part, elle a permis de connaître les mots, les concepts, les théories sur ce que l’on mettait en place dans la coopérative dans laquelle j’évoluais. Sur certains aspects, j'ai aussi pu mieux comprendre les enjeux et les problèmes organisationnels de la coopérative.
Enfin, le milieu universitaire m’a stimulé et offert la possibilité de continuer sur le chemin de la recherche.

Un souvenir à nous partager ?

S. H. : Plusieurs souvenir me viennent, mais ce qui était palpable sur cette formation, c’est l’interaction qu’il y avait entre la théorie (les apports des enseignant.es) et la pratique ou les attentes que nous avions tou.tes en tant que praticien.nes de l’ESS. Ce qui a amené à des débats constructifs en cours de formation et parfois des enseignant.es qui avaient du mal a boucler les formations tant nous amenions des exemples concrets aux cours proposés.