Après des études de gestion dans plusieurs universités du quart sud-est, Loïc Philibert a envoyé une candidature spontanée au bar-restaurant-salle de concert "De l'autre côté du pont pour effectuer un stage de 1re année de Master Gestion des entreprises. Son but ? Acquérir une expérience dans la gestion d'une structure alliant débit de boissons et spectacles vivants pour ensuite créer ou reprendre son propre bistrot, potentiellement avec d'autres personnes intéressées. C'est à ce moment, bien qu'ayant suivi un cursus universitaire de sciences économiques, qu'il découvre le statut de SCOP et l'autogestion en entreprise.
Pourquoi avoir choisi de vous former à l’ESS ?
L. P. : La possession de l'outil de travail par les salarié.es et l'implication relativement anti-capitaliste qui en découle m'a donné envie de poursuivre ce chemin, de défendre et promouvoir les SCOP et SCIC.C'est dans une volonté de professionnalisation et de découverte du champs de l'ESS que j'ai choisi de me former "universitairement" à l'ESS, ses métiers, ses enjeux et perspectives.
Qu’est-ce que la formation vous a apporté, ce que vous en retenez ?
L. P. : Grâce à cette formation, j'ai pu prendre du recul par rapport à mes fonctions de gérance à "De l'autre côté du pont" et questionner mes pratiques professionnelles. Ce fut une formidable expérience de rencontres entre professionnels et d'échanges avec les formateurs et formatrices. Cela m'a permis ensuite de postuler à un poste de gestionnaire administratif et comptable à l'URHAJ Auvergne-Rhône-Alpes, puis à un poste de responsable administratif et financier aux Ateliers de l'Audace puis auditeur à Aura Révision (URSCOP AURA).Sans ces deux ans passés en formation continue, je pense que je n'aurais pas eu l'élan nécessaire pour évoluer dans ma vie professionnelle.